9/30/2008

Ségo fait Mnouche au zénith MAJ

«Entre le show business et le rassemblement de secte» : voilà comment le député socialiste des Landes Henri Emmanuelli a qualifié la performance de Ségolène Royale au zénith de Paris, samedi dernier. Car de performance il est question. Métamorphosée en gourou supersexy, c'est toute de bleu vêtue, en sari et jean, que Sego a galvanisé ses fans à grand renfort de banalités bien-pensantes de gauche.

Bleu comme l'inboulochable pull d'Ariane, qui a souvent exprimé son soutien à l'égard de l'ex présidentiable (vidéo) et qui, selon un des conseillers en communication de Segolène, lui aurait donné quelques conseils de maintien.




Au final, Ségolène Royal ne s'en sort pas trop trop mal, même si, malgré le naturel qu'elle tente d'imprimer à ses gestes, elle garde toujours son côté robot. Du coup, comme le montre la photo que j'ai sélectionnée, ça donne un résultat des plus bizarres. Un mélange de mouvements de relaxation et de salut militaire, de mime Marceau et de danse des canards, de Djamel Debbouze et de laius d'institutrice.

Presque fascinant.

MAJ : selon Le Canard Enchaîné, Ariane hypersollicitée et en tournée comme d'hab' aurait en fait aiguillé Ségolène vers une ancienne de ses disciples, Hélène Cinque, qui dirige la compagnie au nom ésotérique et mystique "l'espace d'un souffle"... heu non, "l'instant d'une résonance". C'est Hélène qui a appris à Ségo à prendre conscience de son corps et à fluidifier ses shakras pour habiter corporellement et mentalement la scène politique. On lit sur le site de la compagnie que celle-ci "est née, en 2004, d’un désir de troupe. C'est une expérience esthétique à plusieurs voix et à plusieurs tonalités dans laquelle Hélène Cinque fait s'exprimer à la fois l'émotion, la recherche et le travail ; Rêver est l'essence même du Travail Théâtral. Cet espace vous est dédié pour mieux nous connaître, vous tenir informé de notre actualité, enfin, vous permettre de nous exprimer vos émotions après notre dernière rencontre théâtrale." Mais bon, côté bons sentiments et émotion facile, Ségo n'avait sur ce point rien à apprendre d'Hélène...
Merci pour l'info Abfagourou

9/27/2008

Anna Halprin retraversée (MAJ)



Les expériences uniques, celles qui marquent pour toute une vie, laissent sans voix et sans mots. Dans Parades & changes, Anne Collod, danseuse mais aussi biologiste, revisite l'oeuvre d'Anna Halprin, pionnière de la nouvelle danse qui monta cette séquence en 1964, en collaboration avec le compositeur Morton Subotnik. Ce travail de 1964 correspond à l'invention d'une nouvelle manière de danser, libérée des anciennes contraintes, en imaginant de nouvelles règles autour de structures libres, un nouveau dialogue entre corps et musique. Ce que Subotnik appelle une "musique de danse, ou avec la danse".

Le spectacle est magnifique car il allie le sentiment de profondeur historique avec celui d'intense actualité de ce qu'il nous fait vivre. Profondeur historique car, dans le souci de restitution de l'équipe d'Anne Collod, composé de danseurs mais aussi d'amateurs, on retrouve l'esprit libertaire et visionnaire de cette oeuvre fondatrice : le jeu de "dressing undressing" qui structure l'ensemble des séquences ou "blocs" (pour citer Subotnik) est un appel à la libération de l'assignation identitaire sociale et un hommage abrupt aux sans noms et aux sans grade,avec lesquels Halprin a travaillé. Picaro modernes ou SDF, les danseurs se dépouillent, s'enduisent, se revêtent de papier kraft (photo) ou encore d'objets trouvés disséminés sur le plateau ,pour finir par ressembler à des colosses extraterrestres, amas d'objets trouvés avançant vers nous avec la gravité et la légèreté du premier homme sur la lune (1969).

Eclatante actualité qui ne peut qu'émouvoir, en cette époque d'intériorisation des contraintes, de disciplinarisation des consciences, de retour au pragmatisme, de souffrances tant bien que mal assumées et "gérées", lorsque l'on voit et l'on sent ces corps se dénuder dans la plus parfaite écoute les uns des autres. Sentiment d'un tournant raté, celui des années qui ont vu naître ce spectacle longtemps interdit aux US.

La contrainte structurante de cette nouvelle manière de danser repose sur ce qu'Halprin et Dubrovnick appellent le scoring: les danseurs improvisent à l'intérieur de séquences organisées en amont, de façon à faire émerger des effets de structure. Ces séquences réglées constituent des "blocs" reliés les uns aux autres, dont les combinaisons produisent chaque soir une forme nouvelle. Le scoring consiste ainsi pour le danseur à accomplir la tâche fixée à l'avance avec ses partenaires, mais sans que le "comment" (la manière d'y arriver) soit quant à lui imposé.

J'insère ci-dessous le schéma du graphiste, performer Mathias Poisson, qui a collaboré à ce spectacle en repensant les agencement des scores. Sa recherche artistique se concentre sur les nouveaux phénomènes d'errance et l'évolution de la notion de frontière. Il organise par exemple des "promades floues", promenades à travers la ville avec des lunettes déformant la vision... et toutes sortes de déambulations guidées qui en appellent à la remise en question de la perception quotidienne de nos itinéraires tout tracés. Son site est passionnant et généreux.





















Vidéo et musique: Warmth of the sun (1964) des Beach boys, musique de la séquence de la paper danse. On apprend par Guy sur le site "Un soir ou un autre" que cette chanson mythique a été composée par Brian Wilson le soir de l'assassinat de Kennedy.

9/25/2008

Vendor Spotlight: Illuminated Videos

I had the pleasure of working with Kelley Hammock with Illuminated Videos on Marva & Pascal's Unforgettable Soiree! It was my first opportunity to work with her, and I can't wait to do it again! She's got a great sense for what she's doing and she manages to not be in the way like so many brides are afraid of! You can check out their website for demos, and they'll even send you one for free! I just got mine in the mail today and let me just say that it's phenomenal! Their prices are very reasonable for the services they provide! Oh- and people will think you have a movie star filming you wedding because Kelley looks just like Reece Witherspoon!


Venue Preview: Signature Events, Dunwoody GA

Monday I had the pleasure of visiting Signature Events in Dunwoody GA. It's a beautiful site that can host ceremonies and receptions for up to 300 guests.
As soon as you enter, you are in a large open space that serves at the cocktail hour room or ceremony room. The bar is in the back and the ballroom is to the left. During cocktail hours, they place high boys out for guests as well as sometimes put some food displays. They've also got some pretty comfortable lounging furniture!
Judy mentioned that they usually move the highboys out of the immediate bar room because of the clutter, but that they can always keep a few in there if requested.

The ballroom is large and has a pretty good sized dance floor. In the picture below, the room is only set for 100, but you can imagine that there would be enough room to fit quite a few more tables and chairs. It really is a beautiful place, and a clean slate, so a lot can be done with it by simply using some imagination!
Their packages are very reasonably priced and they also have many different bar packages available. The Chiavari Chairs come with any event and they're in really good shape. Check them out!

9/24/2008

Registries 101:Timing

Many brides ask "When should I register?" Here are a few things to think about before you start to register!

What are you planning to register for? Some products go through cycles where they become discontinued. Safe bets that are long lasting and OK to register early (1yr out) for: Fine China, Crystal, Silverware, Luggage, Pots & Pans, Kitchen Odds and Ends. Here are some items that are often seasonal and shouldn't be registered for until 6 months out: Bathroom Sets, Everyday China, Everyday Glasses, and Sheet sets.

If you're getting married in the Spring or Summer, go ahead and register before the holidays- for a few key items in each price point (-$50, $50-100, $100+). You should plan on watching your registry monthly just to make sure that your items aren't discontinued. If they become discontinued, you'll be on top of it so that you can swap it out! If you're getting married in the Fall, I suggest you wait on the main items until after the new year.

Get excited and make sure you include your Fiancé!

9/23/2008

MEDAN - Gate Of Western Indonesia

There are many old buildings in Medan that still retain their Dutch architecture. These include the old City Hall, the central Post Office, the Water Tower, which is Medan City's icon, and Titi Gantung (a bridge over the railway).

There are several historic places such as Maimun Palace (Istana Maimun), where the Sultan of Deli still lives, and the Great Mosque (Masjid Raya) of Medan built in 1906.

One of the unique features of Medan are the motorized becaks that are found almost everywhere. Unlike traditional becaks, a motorized becak can take its passenger anywhere in the city. The fare of riding a 'becak' is relatively cheap and is usually negotiated beforehand.

There are also more common transport like taxis and minibuses, known as sudako.

Railroad tracks connect Medan to Binjai and Tanjungpura to the northwest, to port of Belawan to the north, and to Tebing Tinggi and Pematang Siantar to the southeast.

The seaport of Belawan is about 20 km to the north. Polonia International Airport is located in the heart of the city. Kuala Namu International Airport is a new airport under construction and is due to replace Polonia in 2009.

A toll highway connects Medan to Belawan and Tanjungmorawa. A plan for the extension of this highway to Tebing Tinggi and to Binjai has been completed, and the central government is currently seeking investors to build the extension.


MEDAN - Gate Of Western Indonesia

There are many old buildings in Medan that still retain their Dutch architecture. These include the old City Hall, the central Post Office, the Water Tower, which is Medan City's icon, and Titi Gantung (a bridge over the railway).

There are several historic places such as Maimun Palace (Istana Maimun), where the Sultan of Deli still lives, and the Great Mosque (Masjid Raya) of Medan built in 1906.

One of the unique features of Medan are the motorized becaks that are found almost everywhere. Unlike traditional becaks, a motorized becak can take its passenger anywhere in the city. The fare of riding a 'becak' is relatively cheap and is usually negotiated beforehand.

There are also more common transport like taxis and minibuses, known as sudako.

Railroad tracks connect Medan to Binjai and Tanjungpura to the northwest, to port of Belawan to the north, and to Tebing Tinggi and Pematang Siantar to the southeast.

The seaport of Belawan is about 20 km to the north. Polonia International Airport is located in the heart of the city. Kuala Namu International Airport is a new airport under construction and is due to replace Polonia in 2009.

A toll highway connects Medan to Belawan and Tanjungmorawa. A plan for the extension of this highway to Tebing Tinggi and to Binjai has been completed, and the central government is currently seeking investors to build the extension.


9/22/2008

Un Dom Juan pouët pouët de gauche


Marqué par son passage dans le groupe T'chan'g de Didier-George Gabily, Yann-Joël Collin est un des survivants du théâtre de troupe et de groupe à l'ère de la massification qui s'impose de plus en plus dans nos usines à gaz théâtrales, où règne en maître le plus froid des monstres froids : le théâtre visuel et ses acteurs bardés de micros, aux effigies démultipliées par des captations vidéos de toutes sortes... Lui et la compagnie La Nuit surprise pour le jour ont monté en 2007 un Dom Juan que l'on peut voir en ce moment au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, égayé par l'arrivée de son nouveau directeur, Christophe Rauck. Un spectacle du dimanche aux intentions louables.

On voudrait pouvoir défendre cet amusant divertissement rempli de bonnes intentions, qui fait rire les enfants et chanter les parents sur "On ira tous au paradis" de je-ne-sais-plus-qui, qu'entonne le grand seigneur méchant homme avant de mourir au dernier acte, au moment le plus ordalique. Las, comme le montre cet exemple parmi d'autres, le spectacle brille plus par son goût doûteux que par ses trouvailles ingénues. Après une première heure qui ne laisse pas porter de jugement définitif, et où l'on se sent encore somme toute porté par la jovialité qui réunit scène et salle (un peu énervé quand même du traitement approximatif du texte de Molière et des gros effets Bozo le clown), on s'irrite lorsque la troupe nous laisse en plan devant un écran pendant tout un acte, celui de la forêt et du mendiant, entièrement filmé sur le petit parvis du théâtre. Cette mise en scène du dedans-dehors, outre qu'elle n'est pas nouvelle , outre qu'elle va à l'encontre des convictions du théâtre de tréteau dont se réclame pourtant la bande de sympathiques drilles, n'exploite pas du tout le cadre "réel" de Saint-Denis et ennuie assez rapidement.

La deuxième partie après l'entracte, le souper de pierre, est une foirade dans le mauvais sens du terme : peut-être pour nous réveiller de notre demie-heure de cinéma, les comédiens n'en finissent pas de monter et descendre de scène, de s'agiter à grandes ruades, de hurler, de déplacer force micros et tréteaux pour au final, donc, chanter "On ira tous au Paradis". Ce dernier acte voit l'accumulation de toutes les facilités gratuites : "toc-toc" dans les micros avant de parler, comédiens qui picolent avec l'équipe technique venue remballer des décors. Quant à la mise en scène du monologue libertin de Dom Juan comme un discours d'Olivier Besancenot possédé par Malcom X, pourquoi pas... Certaines idées méritent d'être un peu plus martelées que de coutume par les temps qui courent...

Le passage le plus réussi est sans conteste la scène paysanne, car le sens du comique de la troupe s'y déploie à merveille, le tout porté par un acteur (celui qui incarne Pierrot,) que j'ai personnellement trouvé extraordinaire.

Tout le spectacle est conçu pour rompre la barrière entre la scène et la salle, mais au final c'est quand même Molière qui semble tombé dans la fosse à orchestre. Dommage car on aurait aimer avoir aimé. Mais après une heure de poilade rigolade, on se dit "c'est too much", "pas très fin", "encore!". Une heure, c'est déjà pas mal vu l'époque, me direz-vous à raison. Un spectacle un peu trop bien intentionné, parfois inspiré, et un peu trop cordial - comme ces gens qui se sentent obligés de vous embrasser trois fois au lieu d'une.

Photo: Dom Juan face à Sganarelle, acte V.

9/21/2008

Monogram Cake Topper?

A trend that's been popular for quite some time now is the Monogram Cake Topper. Sure, there are many places to order them, but I personally suggest Toppers With Glitz. From personal experience, they do beautiful work, with quality metal being used for the actual letter.

They have many different fonts available, and any color crystal you could imagine. Sure, their pricing might seem a little steep, but they provide great products, and something that you can have displayed on a shelf or next to a framed invite for years to come!

Le théâtre et l'origine du mal


Mefisto for ever est le premier volet du Triptyque du pouvoir, et une parabole sur la naissance du monde moderne imaginée par Guy Cassiers. Au lieu de nous jeter sur le champ de bataille de l'Histoire, le metteur en scène anversois nous fait d'entrer dans les velours d'un théâtre national allemand de l'entre-deux guerre. En mettant en scène l'adaptation par le romancier vedette flamand Tom Lanoye du roman de Klaus Mann Mefisto (1936), Cassiers donc nous montre les rouages complexes du XXème siècle par le bout inversé de la lorgnette : celle de la scène, et des relations de pouvoirs internes au fonctionnement de la troupe qui l'habite.

C'est en pleine répétition d'Hamlet que l'on comprend, sans qu'Hitler ne soit jamais nommé*, que "ça a eu lieu" . Pendant ce temps, on assiste à la prise de pouvoir et à la compromission progressive de Kurt Köpler. La mise en scène prend le parti de la lenteur afin de nous montrer les subtilités de ce glissement d'une conscience vers l'abîme. Une conscience qui (image finale beckettienne de la tête de Köpler prise dans un étau de lumière) ne parviendra plus qu'à dire "je...." Acteur surdoué, éloquent, charismatique, Köpler se retrouve intronisé directeur du théâtre par le nouveau régime. Il évince avec politesse l'ancien directeur qui lui servait pourtant de père spirituel, renie son amour, nuance de plus en plus son discours d'ancien gauchiste. Tout semble se passer envers et contre lui,:Köpler est simplement l'homme qui ne dit pas non. L'homme qui préfère tenir un discours éloquent sur la défense du Théâtre : car il faut que le théâtre et l'art survivent, en toute circonstance.. Ce discours même qu'on a entendu en 2003 lors de la crise de l'intermittence au passage.

Sous le regard du "Gros" (Josse de Pauw), méphistophélique ministre de la culture à qui il accepte de serrer la main et qu'il laisse entrer dans le théâtre, Köpler se réfugie peu à peu dans un esthétisme abstrait, détaché de l'histoire. Les extraits répétés par la troupe parlent de ce glissement vers le néant artistique : si Tchekhov est encore autorisé au début, c'est dans une mise en scène kitsch et réaliste. Puis le Russe sera aussi interdit pour cause de rupture du pacte germano-soviétique. Il ne restera plus pour Köpler qu'à jouer, rejouer, malaxer seul le rôle de sa vie : Mephisto de Faust.

Ces fragments de pièces questionnent la dimension politique de la mise en scène. Les choix d'un auteur, d'une pièce, mais aussi d'une esthétique de mise en scène sont des gestes politiques. En écho à cela, Cassiers a choisi des extraits qui, tous, parlent de compromission, de consentement (Hamlet), mais aussi d'impossibilité à entrer dans l'histoire, d'enfermement dans le passé (La Cerisaie, Les Trois soeurs). Dans un magnifique monologue final, l'acteur Dirk Roothooft fait éclater toute la schizophrénie de ce personnage d'acteur surdoué pris dans l'étau de l'Allemagne nazie. En une même et longue réplique qu'il déclame comme un possédé, Köpler incarne tous les grands rôles de l'histoire du théâtre.

Mefisto for ever
est une réflexion puissante sur la fonction du théâtre dans l'histoire. Le théâtre ne peut se penser en dehors du monde... Est-il là pour résister ou pour divertir? Pour conserver l'ordre social (ce que dit la théorie de la catharsis) ou bien pour le transformer et l'améliorer? Cassiers ne donne pas de réponse, car il en va de l'essence du théâtre d'être déchiré entre l'ordre, la passivité et l'action révolutionnaire - ne retrouve-t-on pas ici le dilemme de Faust lui-même, déchiré entre le désir d'agir et le désir de sentir. Köpler n'a d'ailleurs de cesse de répéter : "le théâtre, c'est le dilemme!"

* Hitler n'est non plus jamais nommé dans le roman de Mann Mefisto...
Illustration: affiche du film hongrois Mephisto d'Istvan Szabo, 1881, adaptation du roman de Mann qui fut interdite à sa sortie par la famille de l'acteur compromis avec le régime nazi Gustav Gründgens, qui servit à Mann de modèle.

9/14/2008

A Sneak Peek at Jennifer & Jey's Unforgettable Soiree!

Here's just a quick sneak peek of Jennifer and Jey's wedding from Saturday the 13th. They were married at the Magnolia House in Powder Springs and it was very beautiful.They have an on-site baker who came up with their very beautiful cake as well as their fun and original groom's cake! It was a surprise to the groom, and he LOVED it. It was at that point that he shared the secret that he was taking her to Hawaii for their honeymoon.





9/10/2008

Home ________ Home?!

650 North Kentucky Avenue
Madisonville, KY 42431

My new address for a short while longer (October 17th)
It's already been three weeks. Sorry it's taken so long but welcome to humble abode!

Clint in the front of "the surgery house"


In the bend of the stairs there....the mini condo for the family of skunks


wall to wall windows on this end of the house



Mona's first day in Madisonville was her birthday so I decorated the kitchen for her
(Sam, ya diggin' those cabinets?)


Our lovely kitchen...all these decorations are still up

Is that a new microwave? Why, yes. Yes it is, because when they put these appliances in microwaves weren't invented yet!!
The hallway back to my bedroom, littered with those lovely "Spider, Mice, and Scorpian" Traps.
My private bathroom, that tile lookin' familiar?
My bedroom. Luckily, since i got me one of those husbands i got a two bedder and we pushed'em together lol. Very Brady Bunch no??

Clint studying feverishly already.


Boy bathroom downstairs.

Clints room

You can see in here but we couldnt the first time we went in the basement. It was all tapped up like a murder scene. Very creepy.

Our grove of trees where the skunks play

family room with the awesome decor and nasty carpet

You like that wall to wall to wall to wall to wall wood paneling

Another awesome bathroom

Spare bedroom that now contains a punching bag.

Our random creepy barn
....and there you have it. stimulating right? I know you all are so jealous, you wish you could live here! :D
e